![Le Médiateur Universel: À Monsieur le Ministre des Finances urgence de l'introduction en bourse des sociétés de téléphonie mobile MTN et Orange qui cumulent des milliards de bénéfice](https://canalinfos24.com/images/articles/shandaa.jpg)
Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous renouveler mes compliments ainsi que mes sincères encouragements.
Je m’autorise de prendre votre permission, pour vous répercuter le sentiment de profonde déception, relativement aux rapports entre les sociétés multinationales de téléphonie mobile, notamment MTN et ORANGE, avec notre pays. Nous ne sommes pas loin d’une gigantesque arnaque doublée d’une pratique permanente de corruption avérée. Sont-elles vraiment contrôlées et remplissent-elles le cahier des charges ? Pourquoi tant de complaisances à leur égard ?
En effet ces deux sociétés cumulent en une décennie seulement, pour ne prendre que cette période, des bénéfices avoisinant plusieurs milliers de milliards. Or, en terme de qualité de service, de respect des consommateurs et d’investissements, le constat est affligeant, déplorable et choquant. Parler de feymania ne manquerait pas de légitimité et surtout pas de bases.
Aussi, il est urgent,
1 – D’obliger lesdites sociétés à entrer en bourse pour permettre que les citoyens, leurs consommateurs constamment et impunément plumés, puissent acquérir des actions en entrant dans leur capital.
2 – D’obliger les mises en cause, de construire un siège digne de ce nom d’au moins dix niveaux chacun, sur le territoire camerounais, conçu et suivi par des architectes et des ingénieurs nationaux désignés par concours.
C’est le lieu de noter que ces exigences sont des plus banales, et rentrent dans l’ordre des mesures prudentielles qui évitent des révolutions et des casses subséquentes en temps de crise. Je ne manque pas de saisir l’occasion pour signaler à votre intelligence, le cas impensable de la SABC (société anonyme des brasseries du Cameroun) qui en plus d’un siècle de règne et de profits insolents, ne dispose pas de siège digne de ce nom, et se contente des baraquements coloniaux.
Dans l’attente, je vous d’accepter, Monsieur le Ministre, l’assurance de mon attachement fraternel.
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