Le Médiateur Universel
Président de la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination (COMICODI)
Président du Mouvement Populaire pour le Dialogue et la Réconciliation (MPDR)
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LE MESSAGE QUI NOUS VIENT
D’ABIDJAN ET DE NDJAMENA OU QUAND
LES GESTES D’APAISEMENT S’IMPOSENT
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Le Cameroun c’est bien le Cameroun, sans aucune ressemblance ou comparaison avec un quelconque autre pays, mais nous vivons dans le monde et avançons dans le monde, en humains et en mortels, en faillibles et en justiciables.
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En ce début d’année 2024, une année de plus dans notre vie, celle de nos familles, celle de notre nation, le constat le plus évident pour tous, le moins discutable et le plus consensuel donc, c’est la fracture de notre pays, la trop grande division de notre société, le trop grand écart entre les demandes, les cris, les pleurs et les attentes des citoyennes et des citoyens, avec les actes, les promesses et les réalisations concrètes visibles des gouvernants. Pourquoi sommes-nous si mal en point ?
QUE FAIRE ? QUE FAIRE VRAIMENT ? QUE FAIRE TOUT DE SUITE ?
Parce que nous sommes dans le monde et vivons dans le monde, avec le monde, sur la même planète, nous ne pouvons pas nous abstenir de regarder à côté, d’espionner, de nous renseigner pour nous enseigner et tirer des leçons pour mieux nous prendre en charge, mieux nous arrimer avec le monde, mieux nous corriger et mieux organiser notre destin.
En Côte d’Ivoire, une grâce présidentielle a été accordée à plus de deux mille détenus, pendant qu’à côté, juste à côté, au Tchad, c’est un gouvernement d’union nationale avec un premier ministre de l’opposition qui a pris le service. Le Cameroun est et reste le Cameroun, mais le bien et le mal ont la même couleur, la même signification, les mêmes conséquences et les mêmes implications partout. Trop d’innocents croupissent en prison, trop de prisonniers méritent depuis longtemps un pardon. Il est urgent d’adopter une démarche d’apaisement dans notre pays. Le Cameroun doit être apaisé.
Ni les armes, ni l’argent, ni les médailles et ni les proclamations ostentatoires et subjectives d’unité nationale, ne masqueront plus pour longtemps, notre situation réelle d’une nation profondément divisée, en souffrance, et dominée par le règne des injustices au plurielle inacceptables. Personne ne devrait pour autant se décourager, restons positifs et soutenons toutes les médiations possibles.
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