MTN cameroun en qualité de Sponsor Platinum de la semaine Camerounaise du digital tenue du 16 au 20 octobre 2023 au Yaoundé Hilton avec à l'ouverture, le Premier Ministre Joseph DION NGUTE. Une semaine dédiée aux innovations dans les technologies de l'information et de la communication. Mtn, leader parmi les entreprises de la téléphonie mobile et les fournisseur des solutions digitales a brillé de mille feux.
La présence de Mme MITWA NG'AMBI, Directrice Générale MTN cameroon a donné des pistes par rapport à la contribution des opérateurs de téléphonie mobile dans le processus de digitalisation du Cameroun.
La DG de MTN cameroun montre la voie à suivre pour une inclusion des TIC dans l'univers national
"Lorsque l’on évoque le rôle des opérateurs télécoms dans la transformation numérique d’une nation, la première chose qui nous vient à l’esprit est leurs investissements dans les infrastructures. L’infrastructure est la base de l’accès au monde numérique, ce qui en fait un point de départ logique.
·En tant qu’opérateurs, je pense que nous jouons trois rôles clés dans l’aspect humain du parcours de transformation numérique.
·De prime abord, nous devons assumer un rôle de renforcement des capacités. L’âge moyen en Afrique étant si jeune, nous avons une population en croissance et qui a besoin de développer ses compétences numériques et TIC. Notre responsabilité est de veiller à ce que ceux qui sortent de l’éducation formelle possèdent des compétences pertinentes pour l’industrie. Pour ce faire, les opérateurs devront collaborer avec les ministères et les institutions de l’éducation afin d’aligner les programmes scolaires sur les tendances technologiques actuelles et futures. De sorte que lorsque nos enfants obtiendront leur diplôme, ils seront encore plus prêts à assumer des rôles dans le secteur formel.
·Cependant, le secteur formel ne peut pas à lui seul fournir suffisamment d’emplois, de sorte que les opérateurs devraient également soutenir les entrepreneurs technologiques, en favorisant leur croissance par le biais de la recherche de talents, de concours, de l’incubation, de l’investissement en capital de démarrage et de partenariats pour la croissance. Cela contribuera à la mise en place d’une main-d’œuvre solide et d’un écosystème technologique robuste
·Le développement de cette capacité de main-d’œuvre se traduira par un éventail plus large de solutions, d’applications et de contenus innovants et pertinents au niveau local, facilitant ainsi l’intégration de la population dans le monde numérique.
·Cela m’amène à mon deuxième point sur la formation en numérique au sein de la population. Alors que de nombreux pays africains ont considérablement réduit l’écart de couverture réseau, avec une couverture de plus de 90 % de la population, seule la moitié de la population couverte accède effectivement à Internet. Il est à noter que la raison la plus récurrente que ceux qui n’utilisent pas Internet donnent (après le prix du smartphone) est qu’ils n’en voient vraiment pas la nécessité. A ce niveau, les opérateurs peuvent avoir un impact significatif en utilisant la main-d’œuvre et l’écosystème qu’ils ont construits, en se concentrant sur des produits développés localement pour améliorer les connaissances numériques et sensibiliser la population aux avantages d’une vie moderne et connectée.
·Comment pouvons-nous faire cela, me demanderez-vous ? Parmi les opérateurs, même ici au Cameroun, nous avons des centaines de milliers de partenaires de distribution qui vendent le crédit de communication à travers le pays. Ces partenaires interagissent quotidiennement avec des millions de clients. Les opérateurs devraient faire et feront plus pour utiliser ce vaste réseau d’agents afin d’éduquer les masses.
·Cette approche de l’éducation communautaire permettra également aux opérateurs de jouer un rôle actif dans le troisième et dernier volet dont j’aimerais parler, à savoir assurer un parcours de transformation numérique inclusif. Je ne peux pas conclure une discussion sur la ressource humaine sans aborder certains segments de la société que nous excluons inconsciemment, à savoir les personnes vivant avec un handicap. Nous devons mettre en place des programmes qui tiennent compte de ces objectifs. Je ne saurai non plus conclure une discussion sur la ressource humaine sans aborder la fracture numérique entre les sexes. Parce qu’il y a encore trop peu de femmes diplômées en technologie, trop peu d’entre elles sur le marché du travail technologique et encore moins en ce qui concerne l’accès à Internet. En tant qu’opérateurs, il est de notre devoir de veiller à ce que chaque programme, qu’il s’agisse du renforcement des capacités ou de formation dans le numérique, mette un accent particulier sur l’égalité des chances pour tous.
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